Projets

Respirations

Ce travail est une série de photographies de famille imprimées sur grand format et animées par le biais d’une projection. Chacune d’entre elles possède un personnage dont la poitrine se soulève et redescend doucement. Cette série parle du médium photographique et de la manière dont les personnages se détachent artificiellement du «ça-a-été» et s’imposent au présent. En découle un trouble, un passage de la réalité à la fiction.

A l’extérieur de la photographie

Dans des photographies dont la temporalité est figée, un autre temps en mouvement se perçoit dans les reflets. Deux temporalités cohabitent.

Forêts

Le projet Forêts est constitué de voiles, sur lesquelles sont projetées des vidéos de fragments d’une forêt, dont le sol respire. Les voiles bougent lorsqu’une personne passe à côté ce qui amplifie l’effet de respiration. Cet impact rappelle celui commis par les hommes sur cette forêt. Forêt modifiée depuis des centaines d’années, et qui aujourd’hui encore est indissociable de l’homme, de par leur utilisation du bois mais aussi de leurs actions écologiques pour sa sauvegarde.
Ce projet, loin d’accuser une quelconque mainmise des hommes sur la forêt montre simplement que la forêt d’aujourd’hui est loin d’être sauvage. Il montre aussi qu’elle se meut dans une temporalité différente, qu’elle nous est étrange et totalement différente car sa vie s’exprime plus lentement et longtemps que nous.

Un chêne dans la forêt

Paysage sonore de ce que l’on pourrait entendre si on était à l’intérieur et dans la même temporalité qu’un chêne.

Paysage interne

Le corps humain est composé de nombreux bruits dont on ne peut saisir qu’une infime partie mais qui travaillent sur notre imagination et dont l’arrêt signifie la mort. Ce projet à un rapport au factice et au bruitage, car l’imagination sonore parait parfois plus vraie que le réel. Il est spatialisé à l’aide de 4 enceintes stéréos et 2 subwoofers permettant de diffuser des fréquences sonores très basses qui ont un impact physique sur les spectateurs. L’ensemble est installé dans une pièce noire.

Nature morte

Concert Debussy

Réalisation d’un set vijing pour une projection mapping à l’auditorium de Poitiers, dans le cadre d’un concert de piano des 24 préludes de Debussy en collaboration avec l’EESI, le conservatoire de Poitiers et l’artiste A.LI.CE. Utilisation d’animations et de photographies de la Première Guerre mondiale pour jouer avec la forme fantomatique des animations et produire un trouble lié aux photographies qui représentent des personnes passées, témoins d’une période riche en fantômes.

Bestiaire

Bestiaire réalisé en collectif à partir du texte de Yannick Haenel, Les animaux sont mes initiateurs. Création du contenu sur la licorne, conception, réalisation graphique et fabrication de l’objet, 2018.

Décor pour une exposition

Décor réalisé pour une exposition à la Maison de l’architecture et de l’environnement de Dijon en collaboration avec la Fondation Tara Océan, 2020.